LA FAILLITE – INÉLUCTABLE – des PARTIS par HÉMIPLÉGIE

Les PARTIS qui nous gouvernent sont des EXTRÉMISTES.

HÉMIPLÉGIE – VISION BINAIRE ET DUALE

Quel est le POINT COMMUN entre Federer, Manchester United et un PARTI POLITIQUE ? Tous les trois ne trouvent d’existence que dans une partie conflictuelle. Ils ont besoin d’un ADVERSAIRE et d’un CONFLIT. On ne parle d’eux qu’en terme de gagner ou de perdre, d’avoir battu ou d’être battu. Leur histoire n’est rien d’autre qu’une suite de combats.

Pour cela, Federer, Manchester United et les PARTIS POLITIQUES ont besoin – impérativement – de deux choses :

  • une suite – répétitive – de COMBATS contre des adversaires – dans leur MONDE DUAL limité et clos – où un ARBITRAGE leur attribue – à tour de rôle – le gain ou la perte (on voit mal l’intérêt de Federer hors tennis comme il est impensable de le voir sortir du court après un match nul)
  • un JEU et des règles faciles à vendre, qui rendent leur combat ÉPIQUE (la réalité nuancée et complexe serait beaucoup moins GLAMOUR)

Et c’est TOUT.

UNE AMBIANCE PERPÉTUELLEMENT CONFLICTUELLE

Manchester United, Federer et les PARTIS POLITIQUES n’ont pas d’autres choses à nous présenter qu’un SPECTACLE dont ils tirent – soit dit en passant – un maximum de profits. Leur façon de faire est un « combat-spectacle » de dogmes opposés pour la forme. Ce CIRQUE n’envisage jamais le long terme, ne résout pas de problème. Son but n’est pas de proposer une solution ni un projet novateur.

Ce CIRQUE perpétue seulement le rôle conflictuel que les PARTIS se sont créés, leur raison d’être. Il est plus important – pour eux – de suivre leur dogme que de résoudre un problème.

Les partis ne sont pas là pour nous. Ils n’ont pas besoin de nous. C’est un monde clos. Nous ne faisons pas partie de leur jeu. Nous ne serons toujours que des SPECTATEURS.

VISION BINAIRE ET DUALE

Par leur vision binaire et duale, les PARTIS POLITIQUES ne défendent qu’un seul et unique aspect du problème, qu’ils défendent dogmatiquement avec acharnement. Leurs points de vues deviennent hémiplégiques, car ils n’envisagent les problèmes que sous un seul et unique angle. Et pour que les PARTIS vendent facilement leur baratin, ils se doivent de le pousser à l’extrême.

Les PARTIS sont des extrémistes hémiplégiques. Leur positionnement sans nuance est obsolète.

Le schéma ci-dessous vous montre où se positionnent les PARTIS en Suisse. J’ai – volontairement – rempli le centre – sensé être le lieu de rencontre et de négociation en jaune. IL N’Y A PERSONNE.

LES PARTIS SONT DES EXTRÉMISTES. Ils nous montrent le MAUVAIS exemple. Rien que pour cela, je suis content d’être ABSTENTIONNISTE et de mener une TOUTE AUTRE POLITIQUE dans mon couple, ma famille, mon travail et avec mes amis.

Nous sommes dirigés par des EXTRÉMISTES…
…or les électeurs N’EN VEULENT PAS

NOUS SOMMES DIRIGÉS PAR DES EXTRÉMISTES

La politique des partis est celle du mode de PENSÉE UNIQUE, duale mais unique. On y pense les problèmes en NOIR ou BLANC. Certains PARTIS sont pour le NOIR, d’autres pour le BLANC. Il n’y a pas de place ni pour le GRIS (lisez la NUANCE) ni pour le BLEU, le ROUGE ou le JAUNE (lisez des solutions originales).

Les PARTIS sont pour les riches, ou au contraire pour les pauvres, mais jamais pour les « gens ».


L’hémiplégie des partis vient de leur « parti pris » dogmatique. Ils se sont SPÉCIALISÉS dans une VISION LIMITÉE et souvent EXTRÉMISTE qui leur permet d’avoir un positionnement clair mais emprisonne les électeurs dans une compréhension étroite du monde.

Les partis ont appris que la plupart des idées – même stupides – sont couramment acceptées lorsqu’elles sont bien présentées. Dans un monde où la STUPIDITÉ DOGMATIQUE domine, pour eux il est plus important et plus facile d’être attirant que d’avoir raison.

Les partis politiques doivent avoir des adhérents soumis qui doivent accepter – impérativement – de penser selon les dogmes du parti auquel ils ont fait allégeance. Ce qu’ils pensent vraiment n’est pas la question. Heureusement les électeurs se retrouvent de moins en moins dans ce cadre étroit et rigide.

Car les PARTIS en ont trop profité, ils en ont trop abusé et cela ne suffit plus. Ils ont poussé leur positionnement jusqu’à faire des revendications tellement EXTRÉMISTES qu’elles sont le plus souvent irréalistes et inapplicables.

La perte d’influence des PARTIS – par hémiplégie – ne parvient plus à imposer une prise de position aux électeurs, conforme à leur dogmatisme. L’excès de rigidité de leurs règles est la raison principale à leur échec à fédérer des adhérents.

Les PARTIS POLITIQUES ne sont qu’un CIRQUE.

environ 70 % des électeurs sont FATIGUÉS de la querelle des PARTIS

LA DÉRIVE – LE VETO

Refusant de voir le monde plus global, moins dogmatique, plus complexe, refusant de se remettre en cause, ils se réfugient dans la VETOCRATIE. Les PARTIS POLITIQUES, sont – par principe – CONTRE les SOLUTIONS des autres PARTIS, CONTRE les solutions NUANCÉES, ou tout simplement CONTRE tout ce qui n’est pas leur dogme.

Ce qui les intéresse ce n’est pas de gouverner, c’est de perdurer. Le blocage est un COMBAT qui le leur permet. Ils y retrouvent leur raison d’être. Ils existent en entravant – quel qu’en soit le prix – le succès de leurs adversaires, en particulier ceux qui sont au pouvoir. Ils jouent du pouvoir de semer le trouble général, de reporter, de diluer, voire de contrecarrer les décisions du PARTI adverse.

Ils y sont excellents.

Mais cela rend les partis incapables de gouverner (l’alternance en France l’a prouvé – les référendums en Suisse aussi). Ils ne sont faits que pour se quereller et s’opposer. L’objectif n’étant pas de résoudre les problèmes des électeurs, mais de perdurer.

La «vetocratie» agit – dans un monde dual – comme un JEU POLITIQUE organisé par des groupes d’extrémistes qui – systématiquement – sont à l’affût d’un veto aux initiatives de leurs rivaux pour perpétrer leur conflit qui donne à chaque PARTI sa raison d’être.

En VETOCRATIE, les propositions ne sont que négatives et extrémistes. C’est une marque de faiblesse. Car les partis misent uniquement sur la conformité à un DOGME. Ils ne savent pas modérer, compléter, négocier et/ou intégrer d’autres points de vue. Ils sont totalement déconnectés des valeurs RÉELLES des « gens réels ».

Aujourd’hui, plus aucun problème n’a qu’une seule facette et ne peut se résoudre d’une manière unilatérale. Lorsque les PARTIS négligent le fond des problèmes, cela ne peut qu’entraîner le désastre (ou l’abandon des PARTIS).

C’est la nuance, la complexité, la globalité, le long terme, la transformation, les tons de gris, les couleurs, qu’il faut intégrer à la politique

.

Malheureusement aujourd’hui leur seule proposition n’est qu’une suite de solutions extrêmes (noires ou blanches). Leurs mode de faire est un patchwork (une mosaïque). C’est tout le problème.

LA SOLUTION DES PARTIS – UN PATCHWORK (une mosaïque)

pour 56 % des électeurs aucune des formules « MOSAÏQUES » actuelles ne correspond à leur vision du monde
les électeurs NE veulent PLUS d’un monde BINAIRE – NOIR et BLANC

LES ÉLECTEURS NE SONT PLUS DUPES

La BONNE NOUVELLE c’est que le système des partis s’effondre et – surtout – qu’il ne se RELÈVERA PAS.

Comme il a été INCAPABLE de résoudre leurs problèmes, aujourd’hui 56 % des gens ne veulent plus être gouvernés par des « COALITIONS DE PARTIS ». Ils ont compris que le PANACHAGE NOIR et BLANC ne suffit plus.

Mais – comme pour Kodak – le changement ne PEUT PAS venir du système en place. Ce système a tout à perdre (le monopole de son pouvoir) et rien à gagner. Il n’est pas fait pour la post démocratie, ni pour les idées, ni pour le changement, ni pour assurer la responsabilité de l’autorité. Il n’est fait que pour être dans un conflit perpétuel.

Paradoxalement c’est en raison de leurs querelles perpétuelles que les PARTIS ont perdu leur combat et c’est irréversible.

Les PARTIS ne savent pas évoluer, ne peuvent plus évoluer assez profondément. Ils se trouvent totalement démunis quand il s’agit de nuances.

Le système a besoin d’une MUTATION, qu’un nouveau modèle – qui se passera des PARTIS – se penche – enfin – sur les réels problèmes des électeurs.

Les JEUX du CIRQUE sont un signe – qui ne trompe pas – de la fin du cycle et du début du changement. On sait comment les Romains ont fait usage « du pain et des jeux » (Panem et circenses) « dans le but de flatter le peuple afin de s’attirer la bienveillance de l’opinion populaire ». Or que sont d’autres Manchester United et Federer que des jeux du cirque?

Les salaires des « pousseurs de balles » sont tellement plus élevés que les meilleurs professeurs d’université, les meilleurs chirurgiens ou les chercheurs les plus brillants, qu’ils révèlent des valeurs décadentes de la fin d’un cycle.

L’AUTRE BONNE NOUVELLE c’est que le futur modèle existe et qu’il est déjà appliqué. Ce sont les fédérations, comme le volley-ball. Internet a façonné de nouvelles relations. L’information circule. Petit à petit les schémas mentaux changent. Le principe de la nation disparaît.

Les gens deviennent de plus en plus indépendants, plus nomades, plus INSAISISSABLES. Ils se rassemblent en « fédérations » d’intérêts. Là. il y a uns piste. J’y reviendrai.

Je vous souhaite une douce et agréable journée.

PS : Jeudi prochain, on imaginera que les ABSTENTIONNISTES votent un week-end en masse, sans tenir compte de l’avis des PARTIS dans lesquels ils ne se reconnaissent pas. Je vous rassure, ce n’est qu’une fiction….